• Témoignage de Jean-Luc

     

    Dix année de pratique de l’astrologie.Cahier Occultisme IEV.

    J’ai rencontré l’astrologie alors que j’étais âgé de 14-15 ans.
    J’étais alors en pleine crise d’adolescence et je me posais des questions sur le sens de ma vie. Un jour,j’ai trouvé un livre sur l’astrologie chez un ami: je ne l’ai pas lu mais plutôt bu! L’impression d’avoir un don.
    En fait,cette première découverte n’a fait que creuser en moi le désir d’aller encore plus loin. En lisant les descriptifs du caractère selon le signe zodiacal,je me reconnaissais moi-même ainsi que ceux qui m’entouraient.
    Peu à peu,y faire référence devint comme un réflexe.
    Quand on se donne profondément à cette pratique,il semble que cela développe en nous des facultés divinatoires. C’est plaisant:on peut épater les autres.
    On a l’impression d’avoir un don.
    Une pseudo-science.Après avoir passé mon baccalauréat, je suis parti étudier dans une autre ville. Je me suis alors retrouvé face au vide que je portais en moi depuis des années.
    A ce moment-là,je m’initiais à l’astrologie chinoise. J’essayais de connaître mon avenir grâce à un jeu divinatoire.
    Durant un mois entier de pratique quotidienne,j’ai obtenu la même réponse:j’allais rencontrer l’âme sœur. Je fis effectivement la connaissance d’une jeune fille quelque temps après! En peu de temps, nous vivions ensemble.
    Mais je n’étais toujours pas heureux. Le mal pris pour le bien.J’ai décidé de suivre tout ce que m’indiquaient les thèmes astraux:même si notre relation était de plus en plus invivable,elle faisait partie de notre destinée.
    En même temps grandissaient en moi des tristesses,des peurs,des frayeurs même.
    Peu à peu,je me suis remis à prier. Pour moi,il n’y avait en effet aucune contradiction entre la foi et la pratique de l’astrologie. Et plus je priais,moins j’étais paisible.
    Lorsqu’on s’adonne à des pratiques telles que l’astrologie,on prend le mal pour le bien et vice-versa.
    Comme un château de cartes.Sans moyens de subsistance, je ne pouvais plus assumer la vie d’un foyer. Nous nous sommes donc séparés.
    Peu de temps après,cette jeune fille a rencontré un autre homme.
    Tout ce que j’avais voulu construire s’écroulait sous mes yeux comme un château de cartes. J’avais aussi de fortes pulsions suicidaires.
    Et si tu revenais vers Jésus? En rentrant chez mes parents,j’ai téléphoné à mon frère.
    Depuis sa conversion,je le considérais pourtant comme un fanatique religieux.
    Mais ce jour-là, j’ai été poussé à l’appeler. Je me suis mis à transpirer:j’étais comme dans un état second au bout du fil.Il m’a accueilli chez lui.
    Pendant quatre heures,je lui ai raconté ma vie,mes malheurs.
    A la fin de mon récit,il n’a dit qu’une phrase: « Et si tu revenais vers Jésus ? ».
    A cet instant,j’ai vu intérieurement tout l’amour du Seigneur pour moi et en parallèle tout ce que j’avais fait de mal. C’était très doux et très fort à la fois.
    J’ai pleuré pendant des heures et ai ressenti le besoin absolu d’aller me confesser.
    Mon péché m’insupportait. Immédiatement après,j’ai brûlé tous mes livres d’astrologie.Guéri de mes frayeurs. La Vierge Marie m’a beaucoup aidé.
    Au cours d’une retraite,elle m’a fait comprendre jusqu’à quel point j’avais été l’objet du «grand illusionniste». J’ai senti toute la bêtise et toute la vanité de ces pratiques:quelle vanité,en effet,de prétendre diriger soi-même sa vie sans le Seigneur! La purification de mon imagination et de mon intelligence s’est faite quand à elle petit à petit.
    On ne sort en effet pas indemne de dix années de pratique de l’astrologie !
    J’ai aussi été guéri de mes frayeurs. A chaque fois qu’une peur m’assaillait,je disais intérieurement:ce n’est pas mon combat.
    A partir de ce moment-là,j’ai retrouvé la paix.